Farscape ou le génie scénaristique

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C’est quoi un coup de génie de scénariste ? Farscape en contient plusieurs exemples à mon avis. Exemple avec l’utilisation brillante d’une possibilité toujours écartée par ailleurs :

Par exemple, saison 3 épi 6 et 7, ils utilisent un phénomène classique en SF, le dédoublement de personnages. Banal : les deux se ressemblent, se disputent, ect…

Sauf que dans Farscape le double ne meurt pas ! Dans ces scénars les doubles meurent toujours, car gérer deux fois le personnage tuerait toute l’intrigue autour de lui !

Les scénaristes de Farscape, eux, osent et en font tout bonnement un élément majeur de la saison, géré avec brio à mon avis. Les deux Crichton permettent des scénarios qui explorent sa personnalité avec brio.

Intérêts narratifs (en l’occurrence Soleil Vert)

On m’a conseillé de regarder Soleil Vert. C’était un bon conseil, que je vous transmets, si vous supportez les films des années 70 et leurs plans de 3 minutes chacun.

Je me suis entre autre intéressé à la gestion de la découverte, la révélation à la fin du film. Moi-même je me suis déjà retrouvé à écrire des narrations ou vient le moment de révéler un énorme secret, et j’ai réalisé que ce n’était pas si facile. Car tout déballer d’un coup n’a pas beaucoup d’impact, où du moins pas l’impact que l’on attend d’un secret gardé depuis 300 pages ou 1h30 de film.

La première carte à jouer, à mon avis, est la préparation. Il faut donner envie au narré de connaître la vérité, mettre le secret en valeur.

Mais Soleil Vert joue une tout autre carte. Il ne prononce pas le secret. Vers les trois-quart du film, les protagonistes apprennent successivement la vérité, mais même le protagoniste principal ne la prononce pas ! Leurs voix sont toujours inaudibles lorsqu’ils en parlent.

Si cela était juste fait pour faire durer le suspens, cela serait moyen, un peu articificiel. Mais dans Soleil Vert, le choix a été tout autre. Dans le dernier quart du film, le protagoniste va voir le secret de ses propres yeux. Nous ne l’entendons donc pas, nous le voyons. Et réalisons que c’est ça, le grand secret dont tous parlaient. Le spectateur a ainsi le plaisir de comprendre par lui-même, mais sans être abondonné comme dans un film où l’on ne comprend rien.

Je trouve cela brilliant.  À réutiliser !

Le film peut alors se conclure sur un cri, une formulation à haute voix la déchirante vérité.

Mon histoire sans fin

Je ne me rappelle pas si j’avais vu le film avant de lire le roman de Michael Ende. Le film m’avait distrait, je l’avais bien aimé. Je devais avoir une dizaine d’année, quelques J’aime lire dans ma caboche avec une poignée de Chaires de Poules, ces livres d’horreurs si enfantins que même les enfants peuvent en voir les limites. L’Histoire sans fin était un pavé, un mastodonte de six cents pages. Si les fresques m’ont toujours, par la suite, laissé plus ou moins indifférents, le personnage de Bastien – petit, grassouillet, brimé et malhabile – m’a happé dans l’univers de Fantasia. Ce n’était pas tant ses péripéties que leur caractère visiblement initiatique qui m’ont passionné. Ce petit garçon était moi, et je tiens pour un fait que les dix années suivantes de ma vie ont été modelées en quête des qualités qu’il avait du acquérir à la recherche du nom de la petite impératrice – puis de son propre nom oublié. Encore aujourd’hui, lorsque je le relis, je crois lire une parabole sur ma propre enfance. Je tente encore aujourd’hui d’atteindre la fin du livre, quand Bastien, dépourvu de tout attribut fantastique, revenu dans son corps rondouillard, a néanmoins conservé l’assurance et le courage, et ne tremble plus devant les obstacles de la vie.

– re –

Quel est la différence entre un pli et un repli ? Entre un coin et un recoin ? En quoi couvrir diffère-t-il de recouvrir ? Que signifie recommencer ?

Rien ne se reproduit à l’identique, toute nouvelle action se produit dans le cadre nouveau instauré par les précédentes.

Découpage du monde, Piko

Les objets n’existent pas. Les choses, notre découage du monde en objet, et rus, en maisons, en atrbres, est purement humain Ces choses n’ont pas d’existence en dehors de nos. NousLe mpndde est continu, simpleent un flot de étendu dans tout l’espace, parcouru de vagues . Tout le reste qn’est qu’une série d’interprétation, empilées les unes sur les autres, interdépendantes. Non pas que la réalité ne soit pas table, concrète ou indépendante de notre poi indépendante de notre volonté. (elle dépend légèrement de notre point de vue, à cf la mécanique quantique, mais ce n’est pas tout à fait la même chose, selon moi, et n’est pas pertinent ici.)
L’interprétation fondamentale est la discrétisation. Il est possible que le réel recèle du discret,il appartient au physicien de trancher celà. Toutefois la m majorité des péhnormènes que nous observons sont coninues, et nous les découpons pour en faire des objets discrets; Continuer la lecture de « Découpage du monde, Piko »

L’assistant

Il n’ a rien de particulier, , il n’à même pas vraiment de caractère qui lui est propre. Il s’adapte. , il devient juste

Il aide les héros à se révéler. Il déniche ds gens avec des hyper s pouvoirs, de DBZ à EInstein, et les aide à exploiter leur potentiel. Il leur montre les méchants, et les entraine dans sa grande guerre. Lui n’est rien, mais il l est avec les plus puissants. Il est l’assistant.

L’assistant invisible, le petit assistant.

différents types de mots ?

Communs, fréquents
— Rares
Rares au sens raffiné précis
— Jamais rencontreés mais appartenant ) la langue
— Mots inventées, propres à ce texte ou à un type de texte.
— Noms propres, évoquant ou non autre chose. Adèle – Victor Hugo, Cracaotem – caractère via phonétique #

français erra,er
réel inventé
ùm
pt lecture phonétique ou ou sémantique ?
évocateur ?
propre ou commun ?

la base pour moi crdwg ldx fous de Jezatsel.

le titre, Jezatsel. Mot inconnu, on est obligé de le gérer en phonétique. Sauf qu’on est pas obligé de vraiment le lire, on peut seulement en atteindre la première et la dernière lettre et mélanger celles à l’intérieur. On sera incapable même de la reproncer, seulement de le reconnaître.

Turquie

Floyd : il pourrait y en avoir quatre comme toi que vous vous croiriez toujours premier.

Que du bonheur !

Comme une lettre a la poste

Passer du coq à l’âne, Pousser mémé dans les orties, faire chou blanc,

Elle dansait pied nue en discothèque.
Elle s’extasiait sur la taille des publicités coca en Turquie.
Elle fait du cardio 3 fois par semaine, a un corps parfait, et adore les films d’horreurs ou les corps sont déchiquetés.

Toutes les personnes âgées vont, dans l’avion, en même temps aux toilettes, formant des files d’attendes absurdes.

— Si on espère pas l’inésperable, l’inattendu ne se produira jamais.
— Micro-cosmos ! (le web, dans un micro-ordinateur !)

— Toutes les heures nous mangent, la dernière nous tue.
— On ne nait pas femme, on le devient. Beauvoir, adaptée de celle d’Erasme, sur les hommes.

— Rien de grand dans ce monde ne s’accomplit sans passion, Hegel.

Le vent noir souffle
Je suis le vent, Woosh !

Lorsque le doigt montre la lune, l’imbécile ne voit que le doigt.

Katia et Karine. Katia une superbe blonde à la peau cuivrée, d’une perfection surnaturelle, avec une poitrine avantageuse et des fesses rebondies. Karine une femme peu doté par la nature, sous tout rapport. Les deux sont simples hôtesses d’accueil à la sécu sociale… Faire valoir ?
Katia se décrit comme une fan de cardio : vélo elliptique notamment. 3 fois par semaine, en club. Elle adore également les films d’horreur “voir les corps découpez, arrachés”. Besoin central en rapport au corps ?
A ma grande surprise, Katia était une fille charmante, très agréable avec un patapouf comme moi qui l’abordait plutôt directement. Elle ne fumait pas et ne buvait pas.

Jeune Fabien

Cours Agnès, Séance 16 : Vers l’autobiographie

— Scrabble crépusculaire
la le les ce si
lire écrire ailée relais crépu plus pluie pelée place pile sire sale élu
clair esprit clap lac acier lueur repli rue raie élu
pris lier

Ecrire à la lueur de la pluie, peler l’acier crépu et sale, l’esprit plus clair, par un repli des ailes sur le lac, sur la place des sires élus.

pelure, circuler reliure capsule crepe cercle pulser

— Ecrire avec le corps

Dans le jardin de mon père il y avait, aussi, ma mère. Elle s’allongeait dans la chaise longue et, tandis qu’il suait sous l’effort du jardinage, elle profitait du soleil d’été. Les haies grandissaient chaque année et mon père revenait découper les feuilles grasses, sectionnant les volumes informes pour retrouver un semblant d’ordre et de géométrie. De l’autre coté, le barbecue de pierre servait d’appui à nos réserves de bois pour l’hiver, un empilement plus où moins précaire de bûches donc la seule vue me faisait frémir, à l’idée du travail éreintant que demandait chaque nouvelle livraison. Je ne crois pas que je faisais vraiment le lien entre ce bois si désagréable et le plaisir des flammes qu’il apportait en hiver, loin de là, dans l’âtre de la cheminée du salon. Chaque centimètre du jardin avait pour moi été le lieu d’une corvée de bêchage, de transport, d’arrosage ou d’une autre tache douloureusement inscrite dans ma mémoire d’indolent. Continuer la lecture de « Jeune Fabien »

La narration et l’écriture

imageÉcrire. Malgré toute la technologie qu’implique blog (électricité, électronique, informatique, réseau, serveurs…) l’action de base de l’internet est vieille comme l’Histoire : écrire. C’est la technologie la plus efficace jamais inventée par l’être humain. Dans ce blog, je vais écrire à ce sujet.

Je me pose quelques questions. (Ce n’est pas vrai, ne m’écoutez pas, je me pose BEAUCOUP de questions, et c’est toujours comme ça.)

À quoi peut servir une histoire ? (et par la même occasion, qu’est-ce que c’est ? une chanson n’est-elle pas une histoire ? Et une discussion ?) Est-ce une mémoire ? Un apprentissage ? Un moyen de communication ?

Comment remplir ce but ? Quels sont les chemins à emprunter ? Sont-ce les personnages qui importent ? Ou bien le sentiment généré chez le lecteur ?

Comment écrire, quel est le lien entre les lettres et ce qui est lu ? Les enseignements de la littérature (pas de répétitions, figures de style…) sont-ils un ramassis de connerie et/ou d’habitude non significatives ? Ou bien les neurosciences peuvent-elles nous aider à y voir plus clair ?

Comment passons-nous d’une pensée à la frappe des lettres sur le clavier ? (On peut également les tracer sur le papier, mais c’est moins mon domaine…)

Et enfin, comment formons-nous des histoires ? Nous sommes revenus à la première question.

Je vais parasiter Clemenceau et dire ceci : l’écrit est un sujet bien trop fascinant pour être laissé aux littéraires. Voyons un peu ce que le reste du monde nous donne à lire sur le sujet ! J’essayerais sur ce blog de réunir et synthétiser tout ce que je découvre sur le sujet.